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Histoire de norges- histoire de routes
Les voies de communication et les cours d'eau à l'origine des villages...
Réunies par de nouvelles constructions datant des années 70, deux agglomérations s'étirant chacune le long d'une route, sont à l'origine de notre village.
Le tracé de la voie romaine qui reliait Lyon à Trèves reprend celui d'une voie gauloise comme l'attestent les clichés de l'archéologue René Goguey. Cette voie dite d'Agrippa est encore visible au parc de la Colombière et, le premier obstacle que légions romaines et voyageurs rencontraient en venant de Dijon, était la Norge que l'on traversait à gué. Ce ralentissement de la circulation attira une population d'artisans et de commerçants qui est à l'origine du hameau de Norges-le-Bas. Et c'est en ce lieu que s'installa au 13ième siècle la Commanderie des Antonins que les Ducs de Bourgogne prirent sous leur protection et que les guerres de religion ruinèrent trois siècles plus tard.
L'activité se déplaça alors le long de la voie qui passait devant le ressaut rocheux dominant la source de la Norge et ses inondations. Cette hauteur fut occupée très tôt comme le prouvent la présence d'un sarcophage du 6éme siècle contenant les restes d'une vingtaine de corps et la donation faite en 881 par un habitant de ce Norgia aux moines de l'abbaye de Saint-Bénigne.
C'est par cette Route Royale n°21 que les vins de Bourgogne partaient pour la Lorraine encore indépendante. Tout naturellement, un relais de poste s'y installa en 1743 et les diligences la sillonnèrent jusqu'à l'installation de la ligne de chemin de fer.
Devenue route nationale avec la Révolution, cette N74 vit sa fréquentation augmenter et devenir intolérable avec le développement de la circulation automobile. Dans les années 80, le village retrouva son calme avec la création d'une déviation le long de laquelle la zone artisanale de Beauregard s'installa, profitant ainsi d'un accès facile.
C'est aussi grâce à cette facilité d'accès à la ville de Dijon que le village amorça un développement rapide à partir de l'installation de l'eau courante en 1962.
Le tracé de la voie romaine qui reliait Lyon à Trèves reprend celui d'une voie gauloise comme l'attestent les clichés de l'archéologue René Goguey. Cette voie dite d'Agrippa est encore visible au parc de la Colombière et, le premier obstacle que légions romaines et voyageurs rencontraient en venant de Dijon, était la Norge que l'on traversait à gué. Ce ralentissement de la circulation attira une population d'artisans et de commerçants qui est à l'origine du hameau de Norges-le-Bas. Et c'est en ce lieu que s'installa au 13ième siècle la Commanderie des Antonins que les Ducs de Bourgogne prirent sous leur protection et que les guerres de religion ruinèrent trois siècles plus tard.
L'activité se déplaça alors le long de la voie qui passait devant le ressaut rocheux dominant la source de la Norge et ses inondations. Cette hauteur fut occupée très tôt comme le prouvent la présence d'un sarcophage du 6éme siècle contenant les restes d'une vingtaine de corps et la donation faite en 881 par un habitant de ce Norgia aux moines de l'abbaye de Saint-Bénigne.
C'est par cette Route Royale n°21 que les vins de Bourgogne partaient pour la Lorraine encore indépendante. Tout naturellement, un relais de poste s'y installa en 1743 et les diligences la sillonnèrent jusqu'à l'installation de la ligne de chemin de fer.
Devenue route nationale avec la Révolution, cette N74 vit sa fréquentation augmenter et devenir intolérable avec le développement de la circulation automobile. Dans les années 80, le village retrouva son calme avec la création d'une déviation le long de laquelle la zone artisanale de Beauregard s'installa, profitant ainsi d'un accès facile.
C'est aussi grâce à cette facilité d'accès à la ville de Dijon que le village amorça un développement rapide à partir de l'installation de l'eau courante en 1962.