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Patrimoine
Un peu d'histoire à Norges-la-Ville
En 1760, au croisement de la route royale avec la route de Savigny et le long de celle-ci, l'Atlas de routes place un long bâtiment.
Le premier cadastre de Norges datant de 1809 montre que ce bâtiment est agrandi, et qu'un peu plus loin en allant dans la direction de Langres, deux autres bâtiments ont été construits à l'angle d'un chemin aujourd'hui disparu et qui menait vers le lieu-dit les Herbues entre Savigny et Marsannay-le-bois.
Après la guerre de 1914, ces bâtiments accueillirent les troupeaux de moutons de Jean Duperret. L'actuel nom de rue de la bergerie en perpétue le souvenir.
En 1760, au croisement de la route royale avec la route de Savigny et le long de celle-ci, l'Atlas de routes place un long bâtiment.
Le premier cadastre de Norges datant de 1809 montre que ce bâtiment est agrandi, et qu'un peu plus loin en allant dans la direction de Langres, deux autres bâtiments ont été construits à l'angle d'un chemin aujourd'hui disparu et qui menait vers le lieu-dit les Herbues entre Savigny et Marsannay-le-bois.
Après la guerre de 1914, ces bâtiments accueillirent les troupeaux de moutons de Jean Duperret. L'actuel nom de rue de la bergerie en perpétue le souvenir.
Le bâtiment qui vient d'être détruit reste pour les anciens le café Pitolet. En 1886, c'est Françoise Pitolet qui en est la propriétaire. Devenue veuve, et malgré ses 70 ans, elle continue à servir les clients avec l'aide de son fils Eugène. Puis ce sera Adèle Pitolet et son mari Léon qui reprennent l'affaire et se déclarent aubergistes au recensement de 1911. Dans les années vingt, Louise Monget née Pitolet leur succède comme l'indique l'enseigne visible sur la carte postale. Après la dernière guerre, Fernand Guenot est le patron de ce café où trônait encore la cabine téléphonique matelassée de moleskine pour éviter les oreilles indiscrètes.
Sous l'impulsion du nouveau propriétaire Ferdinand Tébaldini, la bergerie sera rasée dans les années 70 pour faire place à une station service. Un nouvel hôtel à deux étages a pris place dans la cour de l'ancien café Pitolet, là où, au début du siècle, l'on dressait le bal pour la Saint-Vallier.
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